Un tarif taillé sur mesure
Patience,
professionnelle de sexe depuis deux ans nous donne les éléments qui influencent
la fixation du tarif pour une relation sexuelle « Le tarif dépend du lieu
de rencontre, de l’heure mais aussi de l’apparence du client ». Elle ajoute
aussi qu’il est difficile de convaincre une fille de quitter ce lieu d’ambiance
et d’aller passer une nuit avec un homme avant minuit « Nous n’acceptons
d’aller avec un homme chez lui ou de passer nuit à l’hôtel avec lui avant zéro
heure, nous devons d’abord maximiser nos recettes par des coups pressés » Le coup pressé est une relation
sexuelle avec une prostituée qui dure généralement moins de trente minutes et
comme le nom l’indique, elle se fait dans un état pressé : Très abordable
de part son prix qui varie entre 1500 francs congolais « moins de 2
dollars américains » et 3500 francs congolais « moins de 4
dollars », le coup pressé est plus apprécié par des jeunes. Dans des
boites de nuit le tarif se fixe à 50 dollars avant minuit et vers les petites
heures du matin il se négocie aux
environs de 10 dollars.
Mains bredouilles (Maboko pamba)
Ceux
qui passent des nuits dans cet endroit ne sont pas pour la plupart de bonne
humeur le lendemain. Ils déplorent le mauvais comportement développé ce dernier
temps par les prostituées: vol, escroquerie, chantage et autres sont les
pratiques dont ils sont victimes de la part de ces filles. Ces prostituées se
font accompagnées de shegue “enfants de la rue” pour dépouiller les biens leurs clients.
Sous anonymat un jeune homme déclare avoir tout perdu alors qu’il venait de
passer une nuit dans la chambre d’un hôtel avec une prostituée le 30 juin dernier lors de la fête de l’indépendance
de la RDC. « Elle a d’abord profité de l’état de bruité dans lequel
je me trouvais pour soutirer mon argent et mon téléphone portable puis le matin
lorsque je n’ai pas su m’acquitter de sa facture, elle a alerté le gérant de l’hôtel qui a confisqué ma carte d’identité à retirer le jour où je paierai
la somme double de cette facture. Je suis rentré chez moi le matin maboko pamba
». Plusieurs autres formes de dégâts ont été soulevé entre autres les rapports
sexuels non protégés.
De
leur part celles qui ont choisi le commerce du sexe comme profession ont décrit
le calvaire qu’elles traversent entre 20 heures et 05 heures du matin. Une d’entre
elles, Sandra 23 ans révolus explique « Pour mieux passer une nuit sans
dormir et être capable de coucher avec plusieurs hommes je me drogue d’abord.
Cela me permet de poursuivre mes activités nocturnes sans difficultés ».
Mais elle déclare que sous cet état de la drogue elles courent beaucoup des
risques. « Parfois les hommes mal intentionnés profitent de notre état
pour abuser de nous : ils n’honorent pas nos factures, les agents de
l’ordre nous arrêtent et nous libèrent sous condition de coucher avec eux,… »
La
profession du sexe restant encore non règlementée en RDC, les professionnelles
de sexe de Beni plaident pour une adoption d’une loi au parlement régissant
leur travail enfin de pouvoir exercer ce métier dans le respect des principes
et jouir d’une protection légale.
Un tarif taillé sur mesure
Patience,
professionnelle de sexe depuis deux ans nous donne les éléments qui influencent
la fixation du tarif pour une relation sexuelle « Le tarif dépend du lieu
de rencontre, de l’heure mais aussi de l’apparence du client ». Elle ajoute
aussi qu’il est difficile de convaincre une fille de quitter ce lieu d’ambiance
et d’aller passer une nuit avec un homme avant minuit « Nous n’acceptons
d’aller avec un homme chez lui ou de passer nuit à l’hôtel avec lui avant zéro
heure, nous devons d’abord maximiser nos recettes par des coups pressés » Le coup pressé est une relation
sexuelle avec une prostituée qui dure généralement moins de trente minutes et
comme le nom l’indique, elle se fait dans un état pressé : Très abordable
de part son prix qui varie entre 1500 francs congolais « moins de 2
dollars américains » et 3500 francs congolais « moins de 4
dollars », le coup pressé est plus apprécié par des jeunes. Dans des
boites de nuit le tarif se fixe à 50 dollars avant minuit et vers les petites
heures du matin il se négocie aux
environs de 10 dollars.
Mains bredouilles (Maboko pamba)
Ceux
qui passent des nuits dans cet endroit ne sont pas pour la plupart de bonne
humeur le lendemain. Ils déplorent le mauvais comportement développé ce dernier
temps par les prostituées: vol, escroquerie, chantage et autres sont les
pratiques dont ils sont victimes de la part de ces filles. Ces prostituées se
font accompagnées de shegue “enfants de la rue” pour dépouiller les biens leurs clients.
Sous anonymat un jeune homme déclare avoir tout perdu alors qu’il venait de
passer une nuit dans la chambre d’un hôtel avec une prostituée le 30 juin dernier lors de la fête de l’indépendance
de la RDC. « Elle a d’abord profité de l’état de bruité dans lequel
je me trouvais pour soutirer mon argent et mon téléphone portable puis le matin
lorsque je n’ai pas su m’acquitter de sa facture, elle a alerté le gérant de l’hôtel qui a confisqué ma carte d’identité à retirer le jour où je paierai
la somme double de cette facture. Je suis rentré chez moi le matin maboko pamba
». Plusieurs autres formes de dégâts ont été soulevé entre autres les rapports
sexuels non protégés.
De
leur part celles qui ont choisi le commerce du sexe comme profession ont décrit
le calvaire qu’elles traversent entre 20 heures et 05 heures du matin. Une d’entre
elles, Sandra 23 ans révolus explique « Pour mieux passer une nuit sans
dormir et être capable de coucher avec plusieurs hommes je me drogue d’abord.
Cela me permet de poursuivre mes activités nocturnes sans difficultés ».
Mais elle déclare que sous cet état de la drogue elles courent beaucoup des
risques. « Parfois les hommes mal intentionnés profitent de notre état
pour abuser de nous : ils n’honorent pas nos factures, les agents de
l’ordre nous arrêtent et nous libèrent sous condition de coucher avec eux,… »
La
profession du sexe restant encore non règlementée en RDC, les professionnelles
de sexe de Beni plaident pour une adoption d’une loi au parlement régissant
leur travail enfin de pouvoir exercer ce métier dans le respect des principes
et jouir d’une protection légale.
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