La ville de Goma. Photo Fiston Mahamba |
L'actualité du Kivu et des Grands-Lacs vue sous un œil du changement par Fiston Mahamba Larousse WA BIONDI
mercredi 30 janvier 2013
Nord-Kivu: Au moins six cents cartons des cigarettes périmées, marque BONSTON, ont disparu dans un des entrepôts de la DGDA à Goma
lundi 21 janvier 2013
Les trois pretes toujours en otage cela fait plus de trois mois
samedi 19 janvier 2013
vendredi 18 janvier 2013
Sud-Kivu: Processus d'integration des Mai-mai Yakutumba en marche
Les éléments du groupe armé Yakutumba continuent d’arriver au centre du territoire de Fizi dans le but de rejoindre les rangs de FARDC, annonce le député provincial Ngoma Haliyamtu Jean-Marie sur place à Fizi. Cet élu de Fizi dénonce le manque d’une structure d’accueil pour ces éléments du groupe armé qui se sont décidés de quitter la brousse. Ce dernier craint que ces Mai-Mai ne retournent sur leurs positions initiales par manque d’encadrement. Contacté à ce sujet, le commandant de la 10ème région militaire le général Masunzu a affirmé que les moyens sont disponibles et en route vers Fizi. Un centre de regroupement sera implanté dans deux cites Sebele et Kananda pour l’identification des combattants a confirmé Pacifique Masunzu, commandant de la 10ème région militaire.
jeudi 17 janvier 2013
Facebook Mobile,pas pour le bonheur de tous
Conception de Gloire Tsinduka |
Depuis
l’apparition de l’application facebook dans les téléphones mobiles, plusieurs
sont ceux qui émettent des critiques sur l’emploi de cette dernière par la
jeunesse.
Par Fiston Mahamba à Beni, RDC
Les
répercussions économiques et intellectuelles
L’arrivée de
Facebook dans la téléphonie a été
saluée par plusieurs qui estimaient que cette révolution allait apporter un
plus dans leur mode de vie. Mais depuis lors ; plusieurs répercussions ont
été déploré. Sur le plan économique, les tenanciers des cybercafés ont dit
avoir perdu un pourcentage important de leur clientèle juvénile car ceux
derniers s’étant procuré des téléphones avec Facebook et ne viennent plus
naviguer ici, comme nous le dit JVC gérant au cybercafé New Digital Net "Autrefois on avait des jeunes qui
venaient en groupes pour se connecter à facebook, après plusieurs jours on ne
les voyaient plus venir et lorsque on
les croise en chemin on les demande pourquoi ils ne viennent plus chez
nous ils nous disent qu’ils se sont procuré des téléphones avec Facebook",ce
dernier s’inquiète aussi du fait que certains jeunes qui se procurent des téléphones
avec la capacité de capter une connexion sans fil ont réussi à se procurer par
fraude les mots de passe de connexion des cybers et se connectent en longueur
des journées sans s’acquitter d’ aucun frais.
Pour leur part le corps professoral d’universités déplore
le mauvais usage de ce produit technologique par les étudiants, selon des témoignages
recueillis chez beaucoup des professeurs d’universités, Facebook a facilité la
tricherie dans le milieu estudiantin. Jean Baptiste Ndavaro, professeur des
sciences sociales à l’Institut Supérieur de Développement Rural de Beni dit
avoir attrapé plusieurs étudiants en
train d’échanger des réponses en plein examens par le biais d’une connexion
Facebook Mobile. A ce dernier de soutenir que cette façon d’agir a contribuée à
la baisse du niveau d’application de certains étudiants, "beaucoup d’étudiants ne se donnent plus aux études, ils savent
que les jours où ils ont examens, il suffit de se connecter sur Facebook pour
demander des réponses auprès de leurs collègues, qui pour la plupart sont aussi
connectés."
Des
marques les plus sollicitées
Au marché de vente des téléphones
d’occasion au quartier Matongé appelé Toratina, les vendeurs nous ont dit que
les téléphones en une seule carte Sim de marque Blackberry, Nokia, Samsung,
Sony Erickson ou encore Techno sont les plus sollicitées par la couche juvénile.
Sec et Mukelenge disent vendre chaque jour plus d’une dizaine de ces marques à
une clientèle jeune."Les jeunes passent des commandes avant même que je ne
puisse être en possession de la
marchandise, ils savent que dans mes lots de téléphones ; ne manquent pas
des Blackberry ou Nokia, qu’ils considèrent comment des originaux",
soutient Jérémie Jeteme un revendeur adulé par des jeunes car ayant un
fournisseur dans la capitale Ougandaise Kampala, qui en début de chaque semaine
lui envoie un lot de ces marques.Besoin d’une autocensure
S’adressant à la jeunesse dans une conférence-débat
sur l’impact d’internet sur les jeunes, Serge Mapendano, président du parlement
des jeunes de la ville de Beni a appelé ces derniers à une prise de conscience
quant aux différentes publications à poster sur son mur Facebook. Pour lui
plusieurs abus ont été commis par des jeunes à travers leurs publications
Facebook et beaucoup se sont échangé des propos provocateurs soit par
discussion instantanée ou par des appels vidéo.
Reconnaissant certains dérapages dans le chef de
leurs amis, les jeunes demandent une autocensure avant toute publication sur
Facebook, surtout à cette période de guerre à l’Est du Congo entre l’armée
nationale Fardc et les rebelles du M23. "Du fait que facebook est accessible à tout le monde à travers les
téléphones mobiles, les gens publient des informations non vérifiées et cela sème
la panique en cette période de guerre" s’indigne Mathieu Katsuva,
jeune journaliste à la radio Ngoma FM. Il appelle ses jeunes confrères à un
professionnalisme responsable et à la vérification de toute information avant
de la publier car une fausse information peut détruire toute ville et causer
des dégâts énormes, enfin il demande à ceux derniers et à d’autres jeunes de
prendre soin de citer leurs sources
d’informations pour ne pas subir des représailles de la part des mal
intentionnés.
Bref du territoire de Masisi
Un groupe milice dirigée par un certain Kigingi, insécurise, depuis le mois de décembre dernier les populations civiles dans plusieurs villages de la localité Kishonja. C’est à une soixantaine de Km à l’Ouest de Goma en groupement Mupfuni/Kibabi, territoire de Masisi. Selon certains notables de cette contrée, ce groupe milice basé dans les environs de Runigi ont déjà mené une dizaine d’incursions dans les villages de cette localité. Au moins 13 personnes ont été tabassées et blessées gravement par ces bandits armés. 7 femmes auraient été violées. Les victimes sont obligées de verser une rançon chaque fois qu’elles sont visitées. Ainsi environ mille dollars américains, des animaux domestiques et autres biens de valeur ont été emportés par les combattants de cette milice, selon ces notables. Les habitants demandent l’intervention du gouvernement.
Photo Kabawesi Sivirwa |
Un groupe milice dirigée par un certain Kigingi, insécurise, depuis le mois de décembre dernier les populations civiles dans plusieurs villages de la localité Kishonja. C’est à une soixantaine de Km à l’Ouest de Goma en groupement Mupfuni/Kibabi, territoire de Masisi. Selon certains notables de cette contrée, ce groupe milice basé dans les environs de Runigi ont déjà mené une dizaine d’incursions dans les villages de cette localité. Au moins 13 personnes ont été tabassées et blessées gravement par ces bandits armés. 7 femmes auraient été violées. Les victimes sont obligées de verser une rançon chaque fois qu’elles sont visitées. Ainsi environ mille dollars américains, des animaux domestiques et autres biens de valeur ont été emportés par les combattants de cette milice, selon ces notables. Les habitants demandent l’intervention du gouvernement.
Nord-Kivu, Les otages europeens liberes
Un Allemand et un Autrichien, brièvement pris en otages
le 5 janvier par des rebelles en République démocratique du Congo, ont été
libérés par des "casques bleus" de l'Organisation des Nations unies (ONU),
indique le ministère autrichien des Affaires étrangères.
Les deux hommes, des touristes qui étaient auparavant en Ouganda, avaient été
interceptés dans la province de Rutshuru à bord de leur véhicule 4x4 par des
miliciens armés du Front démocratique pour la libération du Rwanda (FDLR).
L'otage allemand a réussi par téléphone portable à alerter les soldats de la
force de paix Monusco, stationnés tout près, et ceux-ci ont obtenu des
rebelles la libération des deux otages dans le village de Kisheguru. Ils les
ont ensuite amenés dans la localité de Beni d'où ils ont pu poursuivre
librement leur périple touristique.
Toutefois, les miliciens leur ont confisqué 4.000 dollars en liquide, leurs
cartes de crédit, leurs papiers d'identité et leurs consoles portables, ainsi
que leur véhicule.
Le ministère autrichien des Affaires étrangères a ainsi confirmé des
informations divulguées par le quotidien autrichien Krone Zeitung à paraître
jeudi.
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