samedi 22 février 2014

Vivre ensembe, gagner ensemble

La ville de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu accueille
depuis ce vendredi 21 février 2014 les jeunes venus de la RDC, du
Rwanda et du Burundi. C'est dans le cadre du festival des arts
plastique, de la peinture, de musique et du dessin dénommé "VIJANA
KOKORIKO" qui signifie "Jeunes Éveillés". Ce festival qui va se
dérouler pendant trois semaines du 21 février 12 mars 2014 va se
clôturer par une exposition d'oeuvres, des danses, des chansons, fruits
du salon de formations artistique que vont entreprendre ces jeunes de
la région de Grands-Lacs. Cet événement qui se déroule dans le cadre
de la recherche de la paix dans cette région est classé sous le thème
" Vivre ensemble, gagner ensemble" est sous du programme Jeunes
Volontaires pour la paix et la reconstruction des pays des Grands-Lacs
du Centre Culturel et artistique UJADEP-KIVU'ARTS "Union des Jeunes
Artistes Dessinateurs Peintres. Au total 24 jeunes venus de ces pays
vont mettre leur savoir faire en commun pour appeler les peuples des
Grands-Lacs à la culture de la paix. Cet activité a été financé par la
Communauté Économique des Pays des Grands-Lacs,CPGL et la coopération
Française.

dimanche 16 février 2014

FONDATION GERKIS, UN ESPOIR POUR LA CULTURE A L'EST DE LA RDC?

 
Germain MANDRO KODJO, fondateur et président de la Fondation Gerkis

Alors que la culture dans les villes de Beni, Butembo, Bunia,..à l'Est de la République Démocratique du Congo tombe dans l'exploitation à lieu et place de la promotion, un jeune veut changer cette donne. Germain Mandro Kodjo met en place la Fondation Gerkis dans le souci de relever cette pente qu’était en train de prendre la culture et veut associer la promotion culturelle à l'activisme socio-humanitaire.

 

Par Fiston Mahamba Larousse WA BIONDI à Beni

Promotion ou exploitation?

Depuis plus de dix ans la culture avait déjà perdu sa valeur surtout dans la partie nord de la province du Nord-Kivu. En ville de Beni par exemple, les artistes danseurs, chorégraphes, chanteurs,... se plaignaient de se faire exploité par les opérateurs culturels. Plusieurs manifestations culturelles organisées dans cette ville étaient au profit des organisateurs et les artistes étaient juste utilisés en vue de gagner un public mais ne se faisaient pas payés par leur métier. "Nous ne prendrons plus part à aucun festival organisé par les opérateurs culturels de Beni car après la manifestation, nous ne recevons rien alors que la préparation d'un show nous coute beaucoup d'argent", confie le jeune danseur Romeo Anelia, très révolté. Pour ces artistes et d'autres observateurs indépendants, au lieu de promouvoir la culture, ces mécènes exploitent les artistes en les utilisant pour des fins de business.

 Ici parmi plus de cinq festivals organisés depuis 2010, aucun n'a connu une phase finale. Quelques uns qui sont parvenus à cette phase n'ont jamais remis des cadeaux aux participants, tel que convenu avant le lancement de ces rendez-vous culturels.
Ces opérateurs produisent des groupes culturels sans même s'acquitter de la taxe de l’État nous confient des sources proches de la division urbaine de la culture et des arts de la ville de Beni.

De leur coté, ces opérateurs soutiennent que les recettes de ces manifestations n'arrivent pas à couvrir les dépenses engagées et cela les met dans l'obligation de régler d'abord leurs investissements.

 Y-a-t-il espoir?  

La Fondation Gerkis est une structure implantée en ville de Beni au Nord-Kivu et à Bunia en Province Orientale. Elle poursuit plusieurs objectifs centrés sur la mission que se donne cette structure qui est celle de promouvoir la culture en tenant compte de l'aspect socio-humanitaire. Après la lecture de cette situation que traverse la culture qui est  "l'identité de tout un peuple" selon Germain Mandro Kodjo, fondateur et président de cette fondation, il s'est décidé de lancer des actions visant à concrétiser les objectifs de sa fondation.
Plusieurs projets sont en cours d’exécution et d'autres seront bientôt lancés pour cette fin.
A ces jours il faut noter que la Fondation Gerkis a produit dans le cadre humanitaire l'artiste international Ougandais José Chameleone à Bunia, Beni et Butembo.

La construction à Beni et à Bunia des studios d'enregistrement ultramodernes et d'autres actions comme des concerts humanitaires avec des icônes de la musique congolaise sont inscrits parmi les projets de la Fondation Gerkis pour cet année 2014.

La promotion culturelle doit aller de la base

Au cours d'un entretien avec le magazine en ligne TUNAWEZA, Germain Mandro Kodjo a laissé attendre qu'il est impérieux de commencer par la promotion des artistes locaux pour une émergence de tout l'ensemble de la culture d'un pays. Il estime que les artistes locaux ont pendant longtemps constitué la pépinière pour des grands ensembles musico-culturels du pays mais ces derniers souffrent d'un manque d'encadrement. "Voilà pourquoi nous avons lancé une série d’activités pour promouvoir des artistes locaux comme à Beni où l'artiste Tata Charles sera en farafara avec Salomon Ngima,  question d’éveiller un esprit de compétition et non de concurrence déloyale au sein de ces artistes" a soutenu celui qui se fait appeler l'espoir de la culture à Beni et à Bunia.
Tout cela doit se faire dans un effort commun de tous les intervenants dans ce système car une seule personne ne peut réussir à relever ce pari a conclu Germain Mandro Kodjo.

Vous pouvez en savoir plus sur les activités de la Fondation Gerkis en cliquant ici

 

 



jeudi 13 février 2014

Les victimes de mutilations sexuelles pas oubliées

Le 1er hôpital de réparation chirurgicale des mutilations sexuelles féminines (MSF), situé à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso  

Le 1er hôpital de réparation chirurgicale des mutilations sexuelles féminines (MSF), situé à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, ouvrira ses portes le 7 mars prochain, selon une déclaration publiée aujourd'hui par l'ONG Clitoraid, basée aux États-Unis. Chantal Compaore, première dame du Burkina Faso, présidera la cérémonie.

D'après Mme Gary, les chirurgiens bénévoles américains de Clitoraid, les Dr. Marci Bowers, M.D. et Harold Henning Jr., M.D., réaliseront les interventions au nouvel hôpital et formeront d'autres chirurgiens à ces méthodes.

« L'objectif est d'aider autant de victimes que possible à bénéficier de cette chirurgie, ce qui contribuera aussi à décourager la pratique barbare des MSF », a ajouté Mme Gary.  « Car lorsque les effets des MSF peuvent être gratuitement inversés par la chirurgie, a quoi cela servirait-il de continuer à infliger ces mutilations ? »
Un appel est lancé à toutes les femmes de l'Afrique de venir se faire soigner par cette campagne car les soins seront gratuits. «Les frais de transport, restauration et logement seront à la charge des patientes.» a indiqué Madame Abibata Sanon, responsable de la liste des Patientes/CLITOAID .

Ecoutez Abibata SANON au micro de Fiston Mahamba Larousse via Skype en cliquant ici.

lundi 10 février 2014

Festival Amani: Danser, chanter, peintre pour le retour de la paix



La ville de Goma, capitale du Nord-Kivu accueille durant trois jours le Festival Amani. Au cours de ces trois journées d'activisme, les artistes venus de la région de Grands-Lacs vont chanter, danser et exposer des œuvres d'arts appelant les peuples de la région et du monde à la paix et au changement. Du 14 au 16 février, Goma, ville touristique du Nord-Kivu, une province longtemps déchirée par la guerre, va vibrer au rythme de la musique et des arts de la région de Grands-Lacs, "Goma sera la capitale culturelle de la région pendant ces trois jours" a renchérit un des membres organisateur de cet activité. Tout est mis en œuvre pour une réussite totale de cette rencontre.

                                                    Images annonçant ce festival

La diversité de styles, aussi des partenaires



Le message du festival et un appel à la participation de tous, essentielle pour la réussite de cet événement
La diversité culturelle sera au rendez-vous
Il ne reste qu'à vous souhaiter la bienvenue: KARIBU, WELCOME, PERTO, BEM-VINDO, KAABO, BIENVENIDOS, BIENVENUE

samedi 8 février 2014

10 Conseils pour faire une bonne photo


Photo d'Alain Wandimoyi
Vous souhaitez illustrer votre article avec des photos pour rendre la comprehension plus facile,voici nos 10 conseils pour bien photographier !
  1. Apprenez à connaître votre APN (appareil photo numérique) : ce n'est pas au moment M qu'il va falloir chercher le bouton on/off. Consacrez une soirée, au calme, avec le manuel de votre appareil et un bon tutoriel photo pour connaître les commandes vitales.
  2. Ne visez dans le viseur que si vous avez un viseur digne de ce nom. Si vous possédez un reflex, utilisez le viseur. Si vous utilisez un compact numérique ou un bridge, préférez l'écran de visée (le viseur est souvent de piètre qualité et partiel sur ce type de matériel).
  3. Pensez composition ! On pense trop souvent lumière et couleurs, mais une photo mal cadrée est toujours mauvaise. La façon de disposer les sujets dans l'image, c'est ce qui fera le charme de votre photographie et son originalité.
  4. Ne cherchez pas midi à 14 heures : si vous n'êtes pas sûr de votre réglage, faites toujours deux photos. La première avec le réglage que vous souhaitez faire (ISO, vitesse, ouverture…) et une autre, en mode automatique. En cas de loupé sur le réglage, vous serez content d'avoir la version auto…
  1. Si le sujet bouge beaucoup, pour éviter de faire un flou :
    • Le sujet est proche ? Mettez le flash.
    • Le sujet est éloigné ? Augmentez le nombre ISO et la vitesse.
  2. Ne bougez pas, tenez fermement votre appareil : la majorité des photos ratées le sont à cause du fait que le photographe bouge au moment de la prise de vue !
  3. Si vous photographiez quelqu'un à contre jour ou sous une forte lumière, mettez le flash ! Celà peut paraître curieux, mais le flash sera très utile, il permettra d'éviter l'effet sombre du sujet à cause du contre-jour (on appelle cela déboucher les ombres).
  4. Si vous en avez la possibilité, photographiez quand la lumière est belle, c'est à dire peu de temps après le lever du soleil ou peu de temps avant son coucher, quand le soleil n'est pas trop haut dans le ciel et que les ombres sont longues.
  5. Mieux vaut s'approcher que zoomer ! Si vous le pouvez, faites-le, vous gagnerez en qualité d'image.
  6. Développez vos photos sur du véritable papier photo, en faisant appel à des professionnels : les prix des tirages photographiques sont aujourd'hui dérisoires sur Internet, et si vous tapez à la bonne porte, vous recevrez vos photos tirées avec un procédé traditionnel sur du papier photo de grande marque en 2 jours !
  7.  Pour beaucoup apprendre sur la photographie, visitez ce site

jeudi 6 février 2014

RDC : l’amnistie n’est pas signe d’impunité



 
Les députés nationaux au palais du peuple. Crédit Photo: John Bompengo/Radio Okapi
Par Fiston Mahamba Larousse à Beni, Nord-Kivu

L’Assemblée Nationale de la RDC a voté ce lundi 3 février la loi sur l’amnistie. Cette loi qui va couvrir les faits insurrectionnels, faits de guerre et infractions politiques commis entre le 1er janvier 2006 et le 20 décembre 2013, avait peu avant son vote divisée les députés nationaux de la Majorité Présidentielle et ceux de l’opposition. La discorde se situait au niveau de la période qui allait être couverte par cette loi. La majorité voulait à ce que les faits commis entre 2009 et 2013 soient couverts par cette loi, alors que l’opposition proposait la période allant de 2001 à 2013. Finalement, les députés se sont mis d’accord sur la période allant de 2006 à 2013.
Après cette étape, la loi sur l’amnistie doit être promulguée par le chef de l’Etat.

Concernés par cette loi, les anciens chefs rebelles du M23, pour la plupart réfugiés dans les pays voisins de la RDC dont l'Ouganda et le Rwanda se sont exprimés. Serge Kambasu Ngeve, " secrétaire permanent du bureau politique du M23 qui à un certain moment se disait favorable aux propositions du gouvernement Congolais et qui n’émettait pas sur la même longueur d’ondes avec Bertrand Bisimwa, chef de la branche politique du M23 avant la signature des accords de Nairobi" estime que ce vote est un signe de bonne volonté manifesté par Kinshasa en vue de mettre en application les clauses des accords de Nairobi entre la RDC et le M23.
Il souligne cependant que même si le gouvernement Congolais examinera cas par cas les dossiers de membres du M23 pour déterminer leur éligibilité à bénéficier de cette loi, ceux qui ont commis des crimes doivent répondre de leurs actes devant la justice. Pour Serge Kambasu Ngeve, l’amnistie n’est pas signe d’impunité. " Notre mouvement n’est pas là pour défendre des actes qui sont contraires à la loi, bien que notre lutte au sein du M23 était politique pour défendre certaines causes qui ont été identifiées, cependant il n’était pas permis à certaines personnes de poser des actes qui soient contraires aux lois internationales et aux lois du pays" a-t-il martelé au téléphone de Fiston Mahamba Larousse.
Ecoutez Serge Kambasu Ngeve en cliquant ici