mercredi 12 mars 2014

LES VERROUS A L’ESSOR DE L’AGRICULTURE AU KIVU

Un champ situé dans un quartier périphérique de la ville de Beni. Photo: Fiston Mahamba Larousse



Le Kivu est cette vaste étendue constituée des provinces du Nord-Kivu, Sud Kivu et Maniema à l’est de la RDC. Avec une superficie vaste que le Rwanda et l’Ouganda, cette région dispose d’un potentiel agropastoral qui pourrait nourrir la région des Grands-Lacs, estiment les experts. Aujourd’hui cet activité reste encore plongée dans l’archaïsme et tarde à démarrer, pourtant elle constitue la principale activité de plus de 80% des habitants de la région.

Par Fiston Mahamba Larousse à Beni

"Depuis peu de temps, je me suis décidé de me lancer dans #l’agriblog. Cela est surtout dit à la participation de mon blog au concours du meilleur blog agricole, organisé cet année par le #CTA. Retrouvez désormais sur mon blog des articles relatifs à ce secteur."

Il est périlleux de parler du développement dans la partie Est de la RDC, notamment le Kivu sans pour autant songer au secteur agricole. Plusieurs facteurs sont à la base de cette inertie de l’agriculture. Voici quelques entraves à l’essor de l’Agriculture :

1. Faible investissement de l’État dans le secteur agricol : L’Etat Congolais qui a toujours déclaré avoir classé l’agriculture parmi ses priorités ne fournit pas d’efforts pour honorer cette parole. En jetant un coup d’œil sur le budget national, il est constaté que la part alloué à l’agriculture ne peut répondre à ces énormes besoins du domaine agricole vus les défis à relever ;

2. Les routes de desserte agricole sont en délabrement avancé : Plusieurs centres de production sont situés à l’intérieur du territoire. Ici, les routes sont impraticables. Les paysans qui produisent peu suite au manque d’encadrement sont encore une fois confrontés au problème d’évacuation de leurs produits. Par exemple en territoire de Beni, plus de 73% de routes de desserte agricole sont en état d’abandon ;

3. La régulation du marché non contrôlée : Les paysans qui parviennent à atteindre les marchés se trouvent face à une imposition de prix. Le service de l’économie n’intervient pas dans la fixation de prix des denrées alimentaires. Seuls les commerçants provenant de villes vers les centres de ravitaillement ont ce monopole sur le prix ;

4. Manque d’encadrement technique : Les cultivateurs continuent à cultiver et à pratiquer l’élevage en utilisant des semences et des races malades. La sélection des variétés végétales et animales améliorées est un privilège que seule les ONG ou des exploitants agricoles nantis peuvent s’offrir pour un meilleur rendement ;

5. La mauvaise répartition des terres agricoles : En parcourant cette zone, vous contemplerez des jolies prairies. Ici, une chose va vous étonner : « sur un espace de plus de 10 kilomètres carrés, moins de 100 chèvres ou vaches y sont élevées » cela réduit par conséquent, l’espace consacré à la culture,...

D’autres facteurs sont aussi à la base de cette stagnation, nous ne nous sommes pas limité à énumérer ces problèmes, dans notre prochaine publication, retrouvez quelques alternatives à ces goulots d’étranglement.
                                                    A SUIVRE

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